Beaucoup de scientifiques contemporains tentent de comprendre le
monde en fabriquant des répliques intelligibles des objets qu'ils observent; ce
faisant, ils espèrent bénéficier de l'apport positif de la simulation. Ainsi
en va-t-il en astrophysique ou en océanique, en thermique ou dans le
nucléaire, en chimie ...
Avec le système de traitement de l'information, autrement dit avec les
ordinateurs, cet usage de la simulation a pris un essor considérable car, en
principe, n'importe quel, processus matériel peut désormais être mimé.
Néanmoins, la simulation n'est pas nécessairement informatique : en
aérodynamique, on peut simuler, dans une soufflerie, les écoulements autour du
modèle réduit d'un avion. Ces simulations sont utilement complétées par des
simulations informatiques qui en réduisent le coût et le nombre. On parle
alors de simulations analogiques, pour les distinguer des simulations sur
ordinateur, que l'on qualifie de simulations numériques
Voici quelques résultats de simulations. Découvrer d'autres simulations sur le site du CNRS
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